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Pêche

Emma Glass, Flammarion, 2019, 125 pages

Pêche s’est faite agressée et l’odeur de son agresseur lui colle à la peau. Mais ce n’est pas tout, une fois rentrée chez elle, son entourage semble ne rien remarquer. Et cet homme qui ne la laisse pas tranquille. Pêche n’arrive plus à travailler, plus à dormir.

 

Un roman court, qui m'a beaucoup surprise notamment au niveau du style d’écriture. On découvre une plume musicale et poétique, pour un sujet qui l’est beaucoup moins (TW viol). Ce style d’écriture est une pure merveille pour les yeux et les oreilles (je ne sais pas si il est dispo en audio, mais ça doit être une belle expérience, car les sons sont rythmiques). Pas toujours facile à comprendre au début, on finit par s’habituer à cet univers semblable aux nôtre mais aux personnages un peu particuliers.

Je crois que le mot “viol” n’à jamais été émis une seule fois sur 125 pages et pourtant, on à beaucoup de détails concerant l’acte, le moment ou Pȇche se recout,... C’est donc un roman court, mais cru et difficile.

Au niveau du texte, on se retrouve dans la tête de Pȇche, et rencontre un peu de son entourage, mais j’avais le sentiment que ça restait très “flou”. De plus, il y a très peu de dialogues, c’est beaucoup de description de ressenti. C’est parfois un peu long et redondant, mais la plume poétique apporte de la légèreté au texte.

J’ai finalement bien aimé ma lecture, même si je ne pense pas en avoir compris tous les sens. Je ne peux pas dire que le style plaira à tout le monde, car il est très particulier, mais si vous êtes à la recherche d’expérience littéraire, c’est très beau!


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