Wilfrid Lupano et Stéphanie Fert, Dargaud, 2020, 144 pages
1832, Canterbury. Dans une petite ville du Connecticut, Prudence Crandall enseigne dans une école pour jeune fille. Bien qu’assez mal vu, ça reste toléré par les hommes du village. Jusqu’au jour ou l’école accepte Sarah, une jeune fille noire…
Une couverture attirante, des illustrations colorées, une histoire au sujet fort mais surtout vrai. Bref, tous les ingrédients sont là pour une recette parfaite et c’est le cas!
Dans cette histoire, on rencontre plusieurs personnages dont Prudence et ses élèves. On les suit sur 140 pages dans le combat qu’elles mènent, les menaces et insultes qu’elles reçoivent, les obstacles qu’elles surmontent, pour avoir accès à l’éducation.
C’est donc une histoire inspirante qu’on découvre dans ce roman graphique aux superbes illustrations. En effet, les couleurs sont chaleureuses et les contours arrondis. On retrouve beaucoup de verdure, de rose et de bleu-gris dans ces pages et ces douces couleurs fait plaisir aux yeux, croyez-moi!
J’ai vite été prise par la narration facile à comprendre, comme une BD. C’est assez chouette de relire des “petits” textes et d’uniquement se laisser porter par des dialogues et des illustrations. J’aurai aimé que l’histoire ne se termine jamais!
À la fin du roman, on découvre un petit recueil de quelques pages que j’ai trouvé très intéressant. Dans ce recueil, vous trouverez une petite biographie qui retrace ce que sont devenues les jeunes filles qui ont fréquenté l’école de Prudence. Un recueil très bien pensé qui permet de vraiment réaliser que cette histoire est vraie et de voir quelles études les filles de la pension ont faites pour continuer leur combat. En un mot: Inspirant!
Bref, je ne peux que vous conseiller ce roman graphique au sujet fort et aux couleurs chaleureuses!
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