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Iphigénie

Iphigénie, Racine, Le livre de poche, 1674, 158 pages.

Fille d’Agamemnon, Iphigénie est destinée à se faire sacrifier par la main de son propre père pour que les vents se remettent à souffler et permettre aux marins de reprendre la mer.

 

Seuls les écrivains des temps anciens avaient ce

Don, d’écrire le tragique en 12 pieds,

Mêlant rythme et rimes en un ballet effréné.

Figures de style toujours au rendez-vous,

Racine nous rappelle la beauté des mots.

Régal pour les yeux comme pour les oreilles,

Il donne envie de composer à notre tour,

Utiliser la langue avec autant de grâce.

Fluide, prenant, c’est à nouveau passionnant,

Racine touche à des amours tous différents,

Du père à sa fille, qu’il va bientôt sacrifier,

D’Achille à la promise qu’on va lui voler.

Fin inattendue, apogée en surprise,

L’auteur nous retourne avec ces tirades,

Un classique qui mérite sa distinction.


Qui suis-je pour juger un classique? J’ai toujours un peu de mal à donner mon avis sur un classique. Cependant, pour avoir lu Phèdre avant, je trouve que ce dernier est plus accessible si vous commencez à lire de la littérature classique en vers. Iphigénie m'a semblé un peu plus complexe au niveau des tournures de phrases.

Par contre, au niveau de l’histoire en elle-même, j’ai préféré Iphigénie. De caractère moins tragique, j’ai trouvé la jeune fille plus forte que Phèdre, qui tombait vite dans le désespoir.


Je conseille évidemment ce livre, qui est à lire au moins une fois dans sa vie, selon moi.

Lisez-vous souvent des classiques?


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