L’immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes, Karine Lambert, Le livre de poche, 2014, 213p.
Dans cet immeuble, les hommes sont interdits. Les femmes qui y vivent ont toutes fait une croix dessus. Puis arrive Juliette, la rêveuse, romantique, toujours à la recherche de L’homme idéal. Et qui refuse de renoncer.
On découvre 5 jeunes femmes d'âges et de tempérament différents, qui vivent toutes dans le même immeuble. On rencontre Rosalie, la femme d’affaire qui à tout plaqué pour ce recentrer à coup d’infusion et de yoga; Simone, qui vit avec son chat, seul male de l’immeuble; Giuseppina, femme forte et à l’accent italien; La Reine, ancienne ballerine propirétaire de l’immeuble et puis Juliette, nouvelle arrivante romantique.
Elles sont assez proches, dinant parfois l’une chez l’autre. Leur relation est chouette à lire, c’est un immeuble paisible, parfois même un peu trop. Les chapitres sont entrecoupés de quelques pages sur le passé de chacune d’elles, mais qui ne nous apprennent finalement pas grand chose à part les raisons qui les ont fait arriver à renoncer aux hommes.
Comme je le disais, l’immeuble est parfois un peu trop paisible, il ne se passe pas grand chose durant les 200 pages du roman. On suit principalement Juliette entre son travail, l’appartement et ses recherches d’homme idéal. La jeune fille étant monteuse dans le cinéma, elle fait souvent des petites références à certains films, ce qui peut être très sympa, même si on ne s’y connaît pas beaucoup (comme moi).
Sous ce titre et son résumé, je m’attendais à un roman drôle, plein de péripéties à pleurer de rire. Mais ce ne fut pas vraiment le cas. J’avais l’impression que l’action était vite étouffée, résolue lorsqu’elle arrivait. On attend longtemps une action qui n’arrive jamais. Peut-être n’étais-je pas dans “le bon mood” pour lire ce livre.
Au niveau de l’humour, ce n’est pas vraiment ce que j’attendais non plus. Les voisines ne sont pas spécialement drôles et comme il y a peu de péripéties, il y a peu de place pour caler une remarque humoristique. C’est donc un roman assez plat qu’on découvre.
Mais plat ne veut pas dire mauvais! Car le roman traite quand même de quelques sujets en rapport avec l’amour, notamment la désillusion après une relation, la peur de finir seul-e, les sites de rencontres et le renoncement parfois abusif.
Malgré quelques points positifs, ce n’est pas un livre que je recommande. Mais je ne compte pas m'arrêter là, car j’aimerai découvrir Karine Lambert dans d’autres romans, d’autres styles, car sa plume reste entraînante et fluide.
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