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Chaque soir à 11 heures

Chaque soir à 1 heures, Malika Ferdjoukh, Flammarion (jeunesse), 2011, 401 pages.

Willa sort avec Iago, le plus beau, le plus charmant des garçons de son école, en plus, c’est le frère de sa meilleure amie Francesca. Que demander de plus?Mais lors d'une soirée, Willa croise Eden, un garçon froid et mystérieux. La jeune fille est curieuse et veut en savoir plus sur lui. De ce drôle de garçon et de sa grande maison, elle va tenter de percer les secrets...


 

Willa est un personnage original, drôle, discret et un peu gauche. Une héroïne curieuse et attentionnée. Un peu stéréotypée quand même, c’est la jolie fille qui ne se rend pas compte de sa bonté. Le plus beau garçon du lycée est fou d’elle, mais elle aime un autre, mystérieux et méprisé de tous. Mis à part ce côté “Mary Sue”, Willa est un personnage attachant.

C’est sans compter les personnages secondaires comme Frans, la meilleure amie absurde et beaucoup trop riche ou encore Eden, étrange et ténébreux qui réserve beaucoup de surprises.


Mais aussi et surtout Marni, mon gros coup de cœur de ce roman! Aveugle depuis la naissance, la petite sœur d’Eden à une imagination débordante, elle est incroyablement attachante! C’est elle qui met du peps et de la joie dans ce roman avec ses idées tordues. Inventrice hors pair de surnoms et de mots, c’est un personnage qu’on chabadabada grave (mot de son invention)! Une petite sœur vraiment trop chou.


J’ai beaucoup aimé cette histoire sans prise de tête, mêlant amour, humour, secrets et petites enquêtes. On rit beaucoup, notamment devant le ridicule de certaines situations, la gaucherie et les réflexions de certains personnages totalement loufoques. Une lecture qui fait rire et qui détend.


Comme Willa, on est intrigué par ce drôle de personnage qu’est Eden, sa maison qui craque et les fabulations de Marni. On suit donc Willa dans sa petite enquête pour découvrir ce qui se cache là- dessous. C’est entraînant et j’ai trouvé la fin bien choisie, bien qu’un peu glauque, (on ne va pas se le cacher).


Un petit point pourrait cependant déranger: On retrouve un triangle amoureux un peu bateau… La fille timide prise entre le tombeur du lycée et le garçon mystérieux… Il est tout à fait possible d’en faire abstraction, mais pour les lecteurs plus âgés, il peut être un tantinet gênant. C’est pourquoi je conseille aux jeunes ado de 14-15 ans qui cherchent une histoire drôle et avec un soupçon de romance.


En bref, chaque soir à 11 heures est un roman frais, drôle, à lire en hiver, sous un gros pull.







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